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Le Grand parc a parfaitement joué son rôle de champ d’expansion lors de l’importante crue de fin janvier. Mais elle a aussi démontré le besoin d’actualiser et de mutualiser les connaissances sur le fonctionnement des crues.

Au début les eaux sont montées lentement, alimentées par les brèches du canal de Miribel. En 4 jours le niveau d’eau dans le lac des Eaux Bleues a progressé de 20 cm, puis en une seule journée, il a grimpé d’un mètre, du fait de la rupture de passages entre les lacs occasionnant de nombreux dégâts sur les cheminements. Mais les débordements n’ont pas été circonscrits au sein du Grand Parc.
Aux abords du canal, lorsque le débit avoisinait les 2500 m3/s, les terres riveraines ont été inondées, conformément à ce que prévoyaient globalement les modèles hydrauliques pour ce niveau de débit. Quoique, localement les choses ne se sont pas passées tout à fait comme prévu …

Résultats : de vraies interrogations sur la qualité des données qui alimenent ces modèles et sur leur capacité à bien décrire les crues. Et une question centrale : quels instruments de mesure mettre en place pour suivre les niveaux d’eau sur le canal et sur l’île ? Car aujourd’hui, il n’y a aucune station de mesure sur le canal de Miribel, dont l’évolution du lit (enfoncement et exhaussement) se poursuit modifiant le comportement de la crue.
Bien que de nombreuses données hydrologiques soient collectées sur le terrain par la CNR, EDF, la Métropole de Lyon, la DREAL et le Grand Parc, la crue de janvier a démontré la nécessité de les actualiser mais aussi de les partager, pour améliorer la connaissance et les procédures d’alerte.
Un sujet clef désormais à l’ordre du jour des travaux menés par les partenaires du projet de restauration du canal de Miribel. A suivre.

Le chiffre

80% des usagers du Grand parc jugent essentiel l’aménagement de l’Anneau bleu en rive droite du canal de Miribel.
Source Etude Euroêka été 2017.